A partir de l'exemple des vaso constricteurs nasaux déremboursés depuis quelques mois pour cause de service médical rendu insuffisant, sauf le produit francais qui reste remboursé afin d'eviter des difficultes financieres pour l'entreprise, nous pouvons nous interroger sur les politiques du medicament qui semblent viser plus parfois le soin de portefeuilles que la guérison des malades.
de plus, la biomedecine change de focale. Apres le corps, puis l'organe, puis la cellule, la voici qui s'interesse aux molecules. En le combinant avec un "parametrage" de normes "favorables" à l'industrie, Le nombre potentiel de maladies et de propositions thérapeutiques associées risque d'exploser, cherchant à nous guérir de maladies dont nous ne sommes pas malades cliniquement, dans une logique qui pourrait etre celle du docteur Knock.
enfin, peut on parler de guérison lorsque qu'une pathologie est "éliminée" mais que les effets secondaires du traitement provoquent ou aggravent une autre pathologie. Le débat cherchant à déterminer si la médecine doit s'interesser à la maladie ou à la personne qui la ressent traverse l'histoire de la médecine occidentale. Et aujourd'hui encore, nous sentons cette tension entre médecine generale et de spécialité, ou medecine de pointe et medecine narrative par exemple
Gunther Anders postulait que le reve de l'homme occidental était d etre aussi parfait que les robots. La biomédecine pourrait etre l'embleme d'une tentative de réalisation
- Son